Nuit debout devant les abattoirs : l'ignorance des végans extrémistes face aux réalités des paysans
Puisque, dans la cacophonie médiatique, la vérité s'estompe, nous souhaitons rappeler que l'élevage est une composante indispensable des territoires ruraux. De même, la Confédération paysanne pense qu'une mort digne pour les animaux passe par des abattoirs nombreux, sur tout le territoire, ce qui limitera les transports d'animaux mais également de meilleures conditions de travail des ouvriers.
Si la viande et les laitages sont aujourd'hui discrédités, c'est la responsabilité de l'agro-industrie qui veut appliquer des standards qui ne correspondent pas au travail avec le vivant. Ce modèle qui prend corps avec les fermes usines ne recherche que le profit. Ces filières animales industrielles ont rompu le contrat entre l'être humain et les animaux d'élevage. Ainsi, malgré leurs positions a priori opposées, les militants « antispécistes » et les acteurs de l'agrobusiness sont du même bord : ils occultent et oublient le lien millénaire entre l'homme et l'animal.
Une fois que nous savons que ces dérives existent, nous pouvons dire que les paysans et les ouvriers d'abattoir veulent bien faire leur travail et remplissent une fonction noble : nourrir la société. Selon nous, réaffirmer l'élevage et l'abattage en tant que relation Homme-animal-territoire, c'est redonner de la valeur et du sens aux métiers d'éleveur et de salarié.e d'abattoir.



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